Les œuvres d’Antoni Gaudí
Œuvres à Barcelone
Halle Gaudí Mataro 1878 – 1883

La Halle Gaudí de Mataró est la première œuvre qu’ait construite l’architecte. De ce projet d’usine pour la Société coopérative ouvrière de Mataró, conçue entre 1878 et 1883, seul ce bâtiment a vu le jour ; c’est donc l’unique témoignage qui nous en est parvenu. Considérée comme le point de départ du processus créatif de l’architecte, la halle de blanchiment du coton de la coopérative se distingue par l’importance de l’expérimentation avec les arches paraboliques auxquelles Gaudí recourt pour la première fois comme éléments de structure. Cette solution architecturale s’affirmera par la suite comme un élément clé et tout à fait représentatif de l’œuvre gaudinienne. Le bâtiment a été restauré en 2008.
Casa Vicens 1883 – 1885

La Casa Vicens est le premier ouvrage d’importance à avoir été commandé à Antoni Gaudí, en 1878 ; elle est aussi considérée comme son premier chef d’œuvre. Il s’agit d’un projet imaginatif, moderne et novateur, pour lequel l’artiste recourt pour la première fois à de nombreux éléments structurels, décoratifs et symboliques qui définiront à terme son langage architectural.
Le jeune Antoni Gaudí, qui vient de terminer ses études d’architecture, reçoit une commande de Manuel Vicens : il s’agit de bâtir une villégiature pour lui et sa femme sur des terrains qu’il possède dans la calle Sant Gervasi (actuelle calle de las Carolinas), de l’ancienne commune de Gracia. Les travaux débutent en 1883 et se prolongeront jusqu’en 1888.
Le jeune Antoni Gaudí, qui vient de terminer ses études d’architecture, reçoit une commande de Manuel Vicens : il s’agit de bâtir une villégiature pour lui et sa femme sur des terrains qu’il possède dans la calle Sant Gervasi (actuelle calle de las Carolinas), de l’ancienne commune de Gracia. Les travaux débutent en 1883 et se prolongeront jusqu’en 1888.
Sagrada Familia 1883

L’héritage architectural auquel Antoni Gaudí et la ville de Barcelone doivent leur plus grande renommée dans le monde est le Temple expiatoire de la Sagrada Familia. L’aspect le plus étonnant de cet édifice unique au monde est la transformation radicale que l’artiste imprima au projet néogothique initial, en en faisant une basilique monumentale. À partir de 1914, Gaudí abandonne tout autre projet pour se consacrer exclusivement à la construction de la Sagrada Familia. Son engagement est tel qu’il en vient à habiter, les derniers mois, à côté de son atelier, un espace proche de l’abside qui a été aménagé à cet effet et accueille maquettes à l’échelle, dessins, études de sculptures et même un coin pour les épreuves photographiques. La distribution des espaces, la richesse de l’ornementation sculpturale, le grandiose et la solennité font des lieux une authentique bible de pierre.
Pavillons Finca Güell 1883 – 1887

Le premier ouvrage d’envergure que Gaudí exécute pour son grand mécène, Eusebi Güell, sont les Pavillons du Domaine Güell. La commande consiste à concevoir les jardins du palais d’été (actuel Palais royal), à construire les portes d’entrée le long du périmètre, ainsi que les deux pavillons d’accès destinés à accueillir la maison du portier et les écuries. Ayant hérité des terrains de Can Feliu et Can Cuyás, le comte Güell souhaitait donner quelque lustre à la propriété principale qu’avait construite l’architecte Joan Martorell. Gaudí y laissa son empreinte personnelle avec l’esthétique de style néo-mudéjar propre à ses ouvrages initiaux, associée à des arches, des voûtes paraboliques et des coupoles hyperboliques.
Palais Güell 1886 – 1890

Le Palais Güell est une commande du Comte Güell ; l’exposition internationale de Barcelone de 1889 allait avoir lieu et le comte avait besoin d’un nouveau Palais pour recevoir ses invités. Le Palais sera l’un des édifices initiateurs de l’Art Nouveau. Il se distingue surtout par sa conception novatrice de l’espace et de la lumière. Gaudí y expérimente des solutions très diverses à partir de conceptions personnelles, et il imagine des formes expressives exceptionnelles en utilisant des matériaux nobles traditionnels (pierre, bois, fer forgé, céramique, verre, etc.). La construction du Palais Güell marque l’apogée de l’étape de jeunesse de l’architecte, où il recourt à des techniques d’œuvres antérieures, et suppose l’introduction de la plupart des apports sur lesquels il fondera ses ouvrages ultérieurs.
Collège Sainte-Thérèse 1888 – 1890

Quand a lieu l’Exposition universelle de Barcelone, Gaudí est déjà un architecte très en vue qui, quelques années auparavant, a entamé la construction de la crypte de la Sagrada Familia. Bien que des projets de grande envergure au budget très élevé l’occupent déjà, son intérêt pour le travail et sa dévotion religieuse l’inclinent à accepter des ouvrages plus modestes comme le couvent et collège de la Compagnie Sainte-Thérèse de Jésus, à Sant Gervasi de Cassoles. L’artiste reprend entièrement le projet récemment entamé par Joan Pons Trabal, dont il conserve les fondations d’ores et déjà achevées, transformant une construction fort simple en œuvre capitale de l’architecture, sans pour autant modifier le volume ni le profil des lieux. L’architecte se borne à retravailler par l’imagination la section du nouvel édifice, en créant des patios par lequel pénètre la lumière du jour.
Casa Calvet 1898 – 1900

À la fin du XIXe siècle, la droite de l’Eixample (du catalan « élargissement ») est un quartier en pleine croissance, occupé en bonne partie par de prospères industriels du textile. Un d’entre eux, Pere Màrtir Calvet, commande à Antoni Gaudí un immeuble de rapport traditionnel pour y héberger son commerce au sous-sol et au rez-de-chaussée, se réservant l’étage noble en tant que logement familial. S’il s’agit en apparence d’une des constructions les plus conservatrices et les moins audacieuses de l’architecte, de nombreux détails ornementaux, ainsi que la distribution des espaces, tels que la cour intérieure, révèlent l’empreinte du génie de Reus. L’immeuble recevra d’ailleurs en 1900 le prix annuel du meilleur immeuble artistique de la Mairie de Barcelone.
Villa Bellesguard 1900 – 1909

L’endroit où Gaudí construit la Villa Bellesguard est un terrain comptant plus de 2000 ans d’histoire. Des vestiges archéologiques y ont été mis à jour, prouvant que la zone a été habitée sans discontinuer depuis les Ibères. L’abondance d’eaux souterraines et les vues panoramiques à 360º sur la ville de Barcelone font de Bellesguard un emplacement stratégique. Toutefois, la propriété doit son importance à son passé médiéval. En 1408, Bellesguard devient une résidence royale et papale : deux années durant, elle accueille en permanence le roi Martin I l’Humain, dernier comte de Barcelone, et par intermittence le pape Benoît XIII, également connu sous le nom de Pierre de Lune.
Park Güell 1900 – 1914

Fruit d’un rêve partagé par l’entrepreneur Eusebi Güell et Antoni Gaudí, le Park Güell voit le jour en 1900. L’intention initiale est de construire à Barcelone un quartier résidentiel inspiré par le modèle britannique de la « cité-jardin ». C’est précisément pour cette raison que l’industriel le nomme « Park Güell », en anglais. Eusebi Güell avait acheté au marquis Mariano une vaste propriété avec bastide dans la zone alors connue populairement sous le nom de Montagne pelée. Au départ, il est prévu de vendre 60 parcelles aux familles bourgeoises de Barcelone. Le projet initial ne sera pas réalisé, mais Gaudí laissera à la postérité une authentique merveille.
Portail de la Casa Miralles 1901 – 1902

Si le mur d’enceinte et la porte d’entrée de la propriété Miralles sont des ouvrages secondaires, ils n’en revêtent pas moins un intérêt certain dans l’univers de Gaudí. Conservée jusqu’à aujourd’hui, une bonne partie des éléments initiaux permet d’admirer les solutions architecturales et stylistiques grâce auxquelles il parvenait à achever un ouvrage. La commande provient cette fois de l’industriel Ermenegild Miralles, un proche ami de son grand mécène, Eusebi Güell. Le projet complet consiste à construire une résidence privée sur les terrains que Miralles vient d’acheter à Sarrià. L’immeuble sera finalement bâti par l’architecte Domènec Sugrañes, Gaudí s’étant limité à dessiner le portail de l’entrée principale et le mur d’enceinte.
Casa Batlló 1904 – 1906

Gaudí bâtit, en à peine un an et demi, une de ses créations les plus importantes, à laquelle il sera identifié à jamais. Malgré les apparences, la Casa Batlló n’est pas une construction neuve, mais la rénovation d’un édifice préexistant. La transformation radicale et en même temps géniale en termes d’utilisation des couleurs et des formes, jamais vues sur une façade, en fera rapidement une icône de la nouvelle Barcelone. Connu du grand public sous le nom de « maison des os », « maison des masques », « maison des bâillements » ou « maison du dragon », cet ouvrage symbolise parfaitement l’étape de maturité créative de l’architecte. Alliance idéale entre art et fonctionnalité, architecture et design, cette maison est un bâtiment clé pour comprendre ce que représenta le modernisme catalan.
Casa Milà (La Pedrera) 1906 – 1912

Le succès que remportent les deux bâtiments résidentiels construits dans le quartier de l’Eixample de Barcelone au début du XXe siècle vaut à Antoni Gaudí d’obtenir une commande d’un nouveau client, Pere Milà, riche bourgeois de bonne famille barcelonaise ayant épousé Roser Segimon, jeune et riche veuve de Reus. Un an après ses noces, Milà commande à Gaudí la construction d’un immeuble de rapport sur le Passeig de Gràcia, où il établit sa résidence à l’étage noble. Cette avenue est alors l’artère principale de la nouvelle Barcelone et le cadre par excellence de la vie sociale d’une cité en plein euphorie urbanistique.
Crypte de la Colonie Güell 1890 – 1917

La construction de la Colonie Güell débute en 1890 à l’initiative de l’homme d’affaires Eusebi Güell dans sa propriété de Can Soler de la Torre, appartenant à la commune de Santa Coloma de Cervelló. Soucieux de procurer des avantages sociaux à ses travailleurs, Güell charge plusieurs architectes de projeter les équipements et confie à Gaudí la construction d’une église. L’entrepreneur ne lui imposant aucune limite, ni budgétaire ni concernant le type d’œuvre, l’architecte verra dans ce projet un banc d’essai pour la construction de la Sagrada Familia. L’ouvrage demeurera toutefois inachevé : seule la nef inférieure verra le jour, et c’est pourquoi l’église est qualifiée de crypte.
Œuvres en dehors de Barcelone
El Capricho

El Capricho (en français Le Caprice) est le nom populaire de la Villa Quijano, un bâtiment moderniste situé à Comillas (Cantabrie). Il s’agit d’un projet d’Antoni Gaudí construit entre 1883 et 1885 sous la direction de Cristóbal Cascante, assistant de l’architecte originaire de Reus, à la demande de Máximo Díaz de Quijano. C’est l’une des rares œuvres de Gaudí hors de Catalogne.
Cette œuvre appartient à l’étape orientaliste de Gaudí (1883 – 1888), période pendant laquelle l’architecte réalise une série d’œuvres d’esprit résolument oriental, inspirées notamment par le Proche et l’Extrême-Orient (Inde, Perse, Japon), ainsi que par l’art hispano-arabe, notamment mudéjar et nasride. La décoration est abondante, notamment en azulejos, arcs outre-passés, briques apparentes et finitions en formes de coupoles ou de rotondes. Abandonné après la guerre civile, le bâtiment restera longtemps en l’état bien qu’il ait été déclaré Bien d’intérêt culturel en 1969. En 1977 la dernière descendante des López-Díaz de Quijano, Pilar Güell Martos, vend la propriété à Antonio Díaz qui le restaure en 1988 et le transforme en restaurant. En 1992, il est racheté par le groupe japonais Mido Development. Après quoi il est finalement transformé en musée en 2009.
Cette œuvre appartient à l’étape orientaliste de Gaudí (1883 – 1888), période pendant laquelle l’architecte réalise une série d’œuvres d’esprit résolument oriental, inspirées notamment par le Proche et l’Extrême-Orient (Inde, Perse, Japon), ainsi que par l’art hispano-arabe, notamment mudéjar et nasride. La décoration est abondante, notamment en azulejos, arcs outre-passés, briques apparentes et finitions en formes de coupoles ou de rotondes. Abandonné après la guerre civile, le bâtiment restera longtemps en l’état bien qu’il ait été déclaré Bien d’intérêt culturel en 1969. En 1977 la dernière descendante des López-Díaz de Quijano, Pilar Güell Martos, vend la propriété à Antonio Díaz qui le restaure en 1988 et le transforme en restaurant. En 1992, il est racheté par le groupe japonais Mido Development. Après quoi il est finalement transformé en musée en 2009.
Palais épiscopal d’Astorga

Le palais épiscopal d’Astorga est un édifice néogothique situé dans la ville espagnole d’Astorga (Léon). Il s’agit d’un des rares projets de l’architecte moderniste Antoni Gaudí exécutés en dehors de la Catalogne. Sa construction s’échelonne de 1889 à 1915.
Il appartient à la période néogothique de Gaudí (1889 – 1898), étape durant laquelle l’architecte a pour principale inspiration l’art gothique médiéval qu’il réinterprète librement à sa manière en tâchant d’en améliorer les solutions structurelles. Le néogothique est à l’époque un des styles historicistes qui ont le plus de succès, en raison principalement des études théoriques de Viollet-le-Duc. Gaudí étudie en profondeur le gothique de Catalogne, des Baléares et du Roussillon, ainsi que celui de Léon et de Castille lors de séjours à Léon et à Burgos, se persuadant au passage qu’il s’agit d’un style imparfait, à moitié résolu. Dans ses œuvres de cette époque, il se passe de contreforts en recourant à des surfaces réglées et en supprimant crénelages et dentelures excessifs.
À compter de 1962, le palais accueille le Museo de los Caminos, musée consacré au Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. L’édifice a été déclaré Bien d’intérêt culturel le 24 juillet 1969 sous la référence RI-51-0003827. Il fait partie de la Route européenne du Modernisme.
En 2015, le prolongement du Chemin de Saint-Jacques en Espagne est approuvé sous le nom de « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle : Chemin français et Chemins du Nord de l’Espagne ».
Il appartient à la période néogothique de Gaudí (1889 – 1898), étape durant laquelle l’architecte a pour principale inspiration l’art gothique médiéval qu’il réinterprète librement à sa manière en tâchant d’en améliorer les solutions structurelles. Le néogothique est à l’époque un des styles historicistes qui ont le plus de succès, en raison principalement des études théoriques de Viollet-le-Duc. Gaudí étudie en profondeur le gothique de Catalogne, des Baléares et du Roussillon, ainsi que celui de Léon et de Castille lors de séjours à Léon et à Burgos, se persuadant au passage qu’il s’agit d’un style imparfait, à moitié résolu. Dans ses œuvres de cette époque, il se passe de contreforts en recourant à des surfaces réglées et en supprimant crénelages et dentelures excessifs.
À compter de 1962, le palais accueille le Museo de los Caminos, musée consacré au Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. L’édifice a été déclaré Bien d’intérêt culturel le 24 juillet 1969 sous la référence RI-51-0003827. Il fait partie de la Route européenne du Modernisme.
En 2015, le prolongement du Chemin de Saint-Jacques en Espagne est approuvé sous le nom de « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle : Chemin français et Chemins du Nord de l’Espagne ».
Casa Botines

La Casa Botines ou Casa Fernández y Andrés est un bâtiment de style moderniste situé dans la ville espagnole de Léon, capitale de la province homonyme. C’était à l’origine un entrepôt commercial et une résidence particulière. Conçu et construit par l’architecte Antoni Gaudí entre 1891 et 1892, c’est l’un des trois ouvrages qu’il a exécutés hors de Catalogne, avec le Palais épiscopal d’Astorga (également dans la province de Léon) et Le Capricho de Comillas, en Cantabrie.
Il se dresse près du Palais des Guzmanes (siège de la Députation de Léon) et à deux pas de la place Santo Domingo, endroit où se rejoignent la vieille ville et l’Ensanche (agrandissement). Il a été restauré en 1953, puis, en 1969, déclaré Monument historique d’intérêt culturel. Il accueille actuellement le Musée Gaudí Casa Botines, que gère la Fondation España-Duero.
Le nom Casa Botines provient du patronyme du fondateur de la société, Juan Homs y Botines, un entrepreneur et commerçant d’origine catalane établi dans la capitale léonaise. Ses associés, Mariano Andrés González-Luna et Simón Fernández, sont les commanditaires de la maison auprès de Gaudí.
Cet ouvrage appartient à la période néogothique de Gaudí (1889 – 1898), étape durant laquelle l’architecte a pour principale inspiration l’art gothique médiéval qu’il réinterprète librement à sa manière en tâchant d’en améliorer les solutions structurelles. Le néogothique est à l’époque un des styles historicistes qui ont le plus de succès, en raison principalement des études théoriques de Viollet-le-Duc. Gaudí étudie en profondeur le gothique de Catalogne, des Baléares et du Roussillon, ainsi que celui de Léon et de Castille lors de séjours à Léon et à Burgos, se persuadant au passage qu’il s’agit d’un style imparfait, à moitié résolu. Dans ses œuvres de cette époque, il se passe de contreforts en recourant à des surfaces réglées et en supprimant crénelages et dentelures excessifs.
Cet ouvrage est inscrit comme monument déclaré au registre des Biens d’intérêt culturel du patrimoine espagnol sous le code RI-51-0003826.
Il se dresse près du Palais des Guzmanes (siège de la Députation de Léon) et à deux pas de la place Santo Domingo, endroit où se rejoignent la vieille ville et l’Ensanche (agrandissement). Il a été restauré en 1953, puis, en 1969, déclaré Monument historique d’intérêt culturel. Il accueille actuellement le Musée Gaudí Casa Botines, que gère la Fondation España-Duero.
Le nom Casa Botines provient du patronyme du fondateur de la société, Juan Homs y Botines, un entrepreneur et commerçant d’origine catalane établi dans la capitale léonaise. Ses associés, Mariano Andrés González-Luna et Simón Fernández, sont les commanditaires de la maison auprès de Gaudí.
Cet ouvrage appartient à la période néogothique de Gaudí (1889 – 1898), étape durant laquelle l’architecte a pour principale inspiration l’art gothique médiéval qu’il réinterprète librement à sa manière en tâchant d’en améliorer les solutions structurelles. Le néogothique est à l’époque un des styles historicistes qui ont le plus de succès, en raison principalement des études théoriques de Viollet-le-Duc. Gaudí étudie en profondeur le gothique de Catalogne, des Baléares et du Roussillon, ainsi que celui de Léon et de Castille lors de séjours à Léon et à Burgos, se persuadant au passage qu’il s’agit d’un style imparfait, à moitié résolu. Dans ses œuvres de cette époque, il se passe de contreforts en recourant à des surfaces réglées et en supprimant crénelages et dentelures excessifs.
Cet ouvrage est inscrit comme monument déclaré au registre des Biens d’intérêt culturel du patrimoine espagnol sous le code RI-51-0003826.
Caves Güell

Les Caves Güell (en catalan, Celler Güell) sont un ensemble architectural composé de chais et de bâtiments annexes, situés à Garraf, sur la commune de Sitges (Barcelone) ; elles sont l’œuvre de l’architecte moderniste Antoni Gaudí. Elles ont été bâties entre 1895 et 1901, sous la direction de Francesc Berenguer, adjoint de Gaudí.
Cet ouvrage appartient à la période néogothique de Gaudí (1889 – 1898), étape durant laquelle l’architecte a pour principale inspiration l’art gothique médiéval qu’il réinterprète librement à sa manière en tâchant d’en améliorer les solutions structurelles. Le néogothique est à l’époque un des styles historicistes qui ont le plus de succès, en raison principalement des études théoriques de Viollet-le-Duc. Gaudí étudie en profondeur le gothique de Catalogne, des Baléares et du Roussillon, ainsi que celui de Léon et de Castille lors de séjours à Léon et à Burgos, se persuadant au passage qu’il s’agit d’un style imparfait, à moitié résolu. Dans ses œuvres de cette époque, il se passe de contreforts en recourant à des surfaces réglées et en supprimant crénelages et dentelures excessifs.
Cet ouvrage appartient à la période néogothique de Gaudí (1889 – 1898), étape durant laquelle l’architecte a pour principale inspiration l’art gothique médiéval qu’il réinterprète librement à sa manière en tâchant d’en améliorer les solutions structurelles. Le néogothique est à l’époque un des styles historicistes qui ont le plus de succès, en raison principalement des études théoriques de Viollet-le-Duc. Gaudí étudie en profondeur le gothique de Catalogne, des Baléares et du Roussillon, ainsi que celui de Léon et de Castille lors de séjours à Léon et à Burgos, se persuadant au passage qu’il s’agit d’un style imparfait, à moitié résolu. Dans ses œuvres de cette époque, il se passe de contreforts en recourant à des surfaces réglées et en supprimant crénelages et dentelures excessifs.
Cathédrale de Majorque

La Cathédrale-basilique Santa María de Palma de Majorque, également appelée Cathédrale de Majorque, est le principal édifice religieux de l’Île de Majorque. En majorquin, elle est connue sous le nom de Seu (Seu ou Seo étant le nom donné aux cathédrales de la couronne d’Aragon). C’est une église de style gothique levantin bâtie en bordure de la baie de Palma. En surplomb sur la mer et les murailles romaines et Renaissance qui protégeaient la ville, elle est la seule cathédrale gothique présentant une telle particularité. Consacrée à l’assomption de Marie, elle est également le siège du diocèse de Majorque.
Elle a été déclarée Monument historique-artistique en 1931. C’est en outre la cathédrale gothique qui possède la plus grande rosace d’Europe (13 mètres de diamètre) ; il en existe en effet de plus grandes dimensions (15 m) mais elles relèvent du néogothique. Sa nef est également l’une des plus hautes de style gothique qui existent en Europe. Le bâtiment est immense (6 655 m²) et sa voûte de 44 m n’est dépassée que par celle de la Cathédrale de Beauvais (48 m), la plus haute au monde, et celle de la Cathédrale de Milan (45 m). En revanche, elle est plus haute que celle de Cologne (43 m). Le volume intérieur est de 160 000 m³.
La construction en débute en 1229, après la conquête de l’île par la Couronne d’Aragon. Le roi Jacques I décide de démolir la grande mosquée de Medina Mayurca pour élever à la place une église consacrée à Sainte Marie. En effet, pendant la forte tempête qui a éclaté lors de la traversée vers Majorque, il a fait la promesse de bâtir une cathédrale vouée à sa vénération si elle leur épargnait la mort.
En 1346, le roi Jacques III consacre les lieux ; les travaux et les finitions se poursuivront cependant durant des années et la cathédrale ne sera terminée qu’en 1801 ; d’ailleurs, on continuera (et on continue) de l’aménager et de la restaurer régulièrement.
Au début du XXe siècle, l’architecte Antoni Gaudí dirige une série de travaux destinés à récupérer une partie de l’espace originel. Les principaux changements sont les suivants : suppression du chœur situé au centre de la nef, qui est divisé en deux et transféré sur les côtés, juché sur deux groupes de colonnes ; élaboration d’un baldaquin pour le grand autel (projet inachevé, l’actuel étant une maquette de l’autel définitif qui aurait dû être exécuté en métal) ; création d’une nouvelle chaire (à gauche du grand autel) et introduction de différents éléments ornementaux de style moderniste (fermeture du grand autel et ce qu’on nomme « titilleras » ou candélabres placés sur les piliers soutenant la nef centrale). Les œuvres sont dirigées par Juan Rubió, adjoint de Gaudí ; interviennent également Josep Maria Jujol, le sculpteur Vicenç Vilarrubias et les peintres Joaquin Torres García, Iu Pascual et Jaime Llongueras.
Elle a été déclarée Monument historique-artistique en 1931. C’est en outre la cathédrale gothique qui possède la plus grande rosace d’Europe (13 mètres de diamètre) ; il en existe en effet de plus grandes dimensions (15 m) mais elles relèvent du néogothique. Sa nef est également l’une des plus hautes de style gothique qui existent en Europe. Le bâtiment est immense (6 655 m²) et sa voûte de 44 m n’est dépassée que par celle de la Cathédrale de Beauvais (48 m), la plus haute au monde, et celle de la Cathédrale de Milan (45 m). En revanche, elle est plus haute que celle de Cologne (43 m). Le volume intérieur est de 160 000 m³.
La construction en débute en 1229, après la conquête de l’île par la Couronne d’Aragon. Le roi Jacques I décide de démolir la grande mosquée de Medina Mayurca pour élever à la place une église consacrée à Sainte Marie. En effet, pendant la forte tempête qui a éclaté lors de la traversée vers Majorque, il a fait la promesse de bâtir une cathédrale vouée à sa vénération si elle leur épargnait la mort.
En 1346, le roi Jacques III consacre les lieux ; les travaux et les finitions se poursuivront cependant durant des années et la cathédrale ne sera terminée qu’en 1801 ; d’ailleurs, on continuera (et on continue) de l’aménager et de la restaurer régulièrement.
Au début du XXe siècle, l’architecte Antoni Gaudí dirige une série de travaux destinés à récupérer une partie de l’espace originel. Les principaux changements sont les suivants : suppression du chœur situé au centre de la nef, qui est divisé en deux et transféré sur les côtés, juché sur deux groupes de colonnes ; élaboration d’un baldaquin pour le grand autel (projet inachevé, l’actuel étant une maquette de l’autel définitif qui aurait dû être exécuté en métal) ; création d’une nouvelle chaire (à gauche du grand autel) et introduction de différents éléments ornementaux de style moderniste (fermeture du grand autel et ce qu’on nomme « titilleras » ou candélabres placés sur les piliers soutenant la nef centrale). Les œuvres sont dirigées par Juan Rubió, adjoint de Gaudí ; interviennent également Josep Maria Jujol, le sculpteur Vicenç Vilarrubias et les peintres Joaquin Torres García, Iu Pascual et Jaime Llongueras.
Source: Wikipedia.org